SERIGRAPHIE

But : supprimer les solvants de nettoyage

Les PME de la sérigraphie sont confrontées à un dilemme de plus en plus contraignant.

     laver les toiles de sérigraphie de façon parfaite

     réduire les consommations de produits et les rejets d'eaux usées

Azur Industries a développé une nouvelle technologie de nettoyage de cadre par ultrasons. La solution de nettoyage circule en circuit fermé. Les rejets de solvants sont supprimés.

Le SANSOLV' : un nouveau procédé qui permet aux sérigraphes de ne plus polluer tout en réalisant des économies.

En effet, la sérigraphie est une activité hautement polluante de par l'utilisation qu'elle fait de nombreux solvants. Il faut par exemple un solvant pour la phase initiale de dépouillage qui révèle l'image à imprimer, et surtout beaucoup d'autres pour, après utilisation, nettoyer les écrans de leur pâte masquante et de leur encre résiduelle. Ces solvants sont constitués de fractions pétrolières contenant des hydrocarbures; ceux-ci sont causes de gênes pour le personnel et à l'origine de pollution atmosphérique par l'émission de COV, polluants fortement impliqués dans "l'effet de serre". Le reste des solvants, mélangés avec les pâtes, les dégraveurs et les encres, part avec les eaux de rinçage des toiles en provoquant une pollution organique et toxique importante; les effluents liquides des sérigraphes dépassent les normes de rejets à l'égout. De plus ces solvants sont relativement chers à l'achat, ainsi qu'à l'élimination : 1,5 à 2 €/kg.

Azur Industries, société spécialisée en "procédés et environnement", a trouvé une solution qui allie écologie à économies. Cet éco-procédé innovant permet de s'affranchir de l'utilisation de solvant grâce à un changement radical de procédés. La laveuse automatique à solvants qui asperge l'écran souillé par un système de rampes ou de buses est réformée, ainsi que les nettoyeurs à haute-pression et les nombreux produits chimiques qui les accompagnent. A leur place on installe le SANSOLV' : une machine à ULTRASONS qui effectue à elle seule l'équivalent des quatre étapes jusqu'à aujourd'hui nécessaires :

- lavage    - rinçage    - dégravage    - finition

Les écrans sont ici immergés dans le SANSOLV' et les sonotrodes chassent de la toile tous les produits : pâte d'obstruction et résidus d'encre, et même l'image fantôme, toujours à craindre, n'y résiste pas.

Le SANSOLV' est légèrement plus coûteux à l'achat (environ 20%) qu'un système classique à solvant, mais les résultats sont importants tant du point de vue de l'économie de produits de traitement que de l'absence de solvants dans les rinçages et dans l'air. La rentabilité d'un tel système est inférieure à 3 ans.

Ce procédé a d'abord été testé dans les laboratoires d'Azur Industries, puis validé sous forme de pilote in situ dans une entreprise toulousaine : la sérigraphie Carpentier. C'est également dans celle-ci que sera installé l'unité prototype. Parallèlement la même opération aura lieu dans deux autres sérigraphies au Portugal et en Espagne. Chacune de ces entreprises utilise une encre différente, ce qui est garant de l'universalité du procédé SANSOLV'.

Schéma (cliquez dessus pour l'agrandir)